Recette Bissap

Bissap

Recette Bissap

Une délicieuse boisson à base de fleurs séchées !
Le plus difficile pour vous sera de se procurer les fleurs… Si vous en avez la possibilité, faites un tour dans les magasins spécialisés afro dom tom.

Ingrédients

  • 4 belles poignées de fleurs de bissap
  • 3 litres d’eau
  • 250 g de sucre en poudre
  • 3 sachets de sucre vanillé
  • 1 grand verre de jus d’ananas
  • 1 cuillère à soupe de fleur d’oranger (facultatif)

Préparation

Faire bouillir pendant 3/4 d’heure les fleurs dans 3 litres d’eau. Passer le jus au tamis ou dans un filtre à café en plastique. Ajouter le sucre, le sucre vanillé et le verre de jus d’ananas. Ajouter une cuillère à soupe de fleur d’oranger. Bien remuer pour dissoudre le sucre. Mettre au frais pendant 3 heures car cette boisson sera d’autant meilleure qu’elle sera très fraîche.

Recette Poulet Coco

Poulet Coco

Recette Poulet Coco

Un grand classique avec ce poulet coco, un mets en sauce ultra savoureux à déguster avec un bon riz parfumé.

Ingrédients

  • un poulet découpé en morceaux
  • 50 ml de lait de coco
  • 1 oignon
  • 1 cuillère à café de moutarde
  • 1 bouillon cube
  • un peu de jus de citron
  • 1 cuillère à café de poivre noir
  • du vinaigre
  • du sel
  • du persil

Préparation

Mixer l’oignon, le gingembre, le persil et les gousses d’ail dans un blender ou dans un mortier. Verser le tout dans un bol auquel vous ajouterez le bouillon cube, le poivre et le sel.Bien mélanger, ajoutez le citron et le lait de coco. Faire mariner le poulet avec ce mélange et laisser reposer au moins une heure.
Faire chauffer le barbecue et braiser les morceaux de poulet jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.

Burkina : 51,6% des femmes sont mariées avant d’avoir 18 ans

Burkina : 51,6% des femmes sont mariées avant d’avoir 18 ans

Les mariages d’enfants, les mariages forcés sous toutes leurs formes restent fortement soutenues par les pratiques coutumières, traditionnelles et religieuses dans notre pays. A en croire les panélistes du jour, « le Burkina, avec un taux de mariages d’enfants de moins de 18 ans estimé à 51,6% occupe le 5e rang des pays où sévit cette pratique ». C’est donc dire que plus de la moitié des femmes burkinabè sont mariées avant leur majorité, donc pendant qu’elles étaient encore enfants. Une femme sur 10 est mariée avant l’âge de 15 ans. Si toutes les régions sont touchées par le phénomène, le Sahel et de l’Est ont des taux plus qu’inquiétants, respectivement 72% et 76% des femmes mariées avant 18 ans.

Ce phénomène n’est pas sans conséquences pour les victimes aussi bien pour leur santé que pour leur épanouissement social et économique : accouchements difficiles, mortalité maternelle et infantile élevée, dépendance économique…

Les épouses des membres du gouvernement s’engagent

Au regard de l’ampleur de la pratique et des conséquences qui en résultent, il s’avère indispensable d’insuffler à la lutte une plus grande manifestation de la volonté politique. « C’est donc dictée par cette motivation profonde que j’ai décidé de conduire cet évènement de haut niveau avec membres de l’amicale des épouses des membres du gouvernement sous l’accompagnement technique et financier de l’UNICEF », a précisé l’épouse du chef de l’Etat.

Chargée de définir les grandes orientations en matière de promotion de l’abandon du mariage d’enfants au Burkina et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des plans, la plateforme multisectorielle a tenu sa 2e session ce 20 octobre 2017, après celle de juin 2016.

Pour le chef du gouvernement, l’éducation est l’une des clés pour vaincre ce phénomène. « La seule bombe atomique dont nous disposons pour lutter contre le mariage des enfants, c’est l’éducation », a-t-il martelé.

Moussa Diallo

lefaso.net
vendredi 20 octobre 2017