Réunion des filleuls le 14 février 2021

La rencontre mensuelle des filleuls s’est tenue le 14 février au siège de l’association à partir de 9 heures 15 minutes. Elle était présidée par « Tonton Clément » ( surnom choisi par tous les filleuls).

L’ordre du jour de la rencontre était le suivant :

  • Les bulletins de notes du 1er trimestre ;
  • Divers.

Au premier point de l’ordre du jour, il s’agissait de collecter tous les bulletins de notes des filleuls et de faire le point aux parrains/ marraines. Eu égard aux perturbations du calendrier scolaire, les activités scolaires ne sont plus harmonisées comme à l’accoutumée. Pour cela, il a été demandé à chaque filleul de récupérer et d’apporter son relevé de notes à cette rencontre.

Dans le « Divers », les filleuls ont souhaité que la sortie touristique soit au programme des activités du groupe cette année. Il faut rappeler que l’an passé elle n’a pas été réalisée à cause du contexte sanitaire qui a conduit à la fermeture des écoles en plein milieu du second trimestre.

Un circuit constitué de deux sites a été proposé si l’activité est adoptée ; il s’agit des mares aux crocodiles sacrés de Bazoulé et de Sabou.

Pour info, à Sabou, les crocodiles sont plus d’une centaine et vivent dans une mare depuis des siècles. Pour avoir sauvé la vie de leur ancêtre chasseur, les descendants de la famille Kaboré et tout le village de Sabou, vénèrent ces crocodiles. « Ces crocodiles représentent les âmes des descendants de la famille Kaboré à Sabou », affirme le guide depuis 1989. Aujourd’hui ces « autres habitants » de Sabou constituent une véritable attraction touristique. Au bord de la mare, un poulet suffit à les faire sortir de l’eau pour une partie de photos. Il est possible de poser à côté d’un crocodile ou de soulever sa queue sans aucun risque. A Bazoulé, c’est une autre légende qui est à l’origine : au XIVe ou le XVe siècle, des crocodiles auraient guidé les villageois qui vivaient dans un univers de sécheresse vers une source d’eau. Les femmes faisaient des dizaines de kilomètres pour aller chercher de l’eau. Un jour, elles ont vu deux crocodiles qui se suivaient, elles les ont suivis et ils leur ont montré un étang. Les villageois ont organisé une fête pour célébrer et remercier les reptiles. Depuis lors, chaque année, fin octobre, une fête nommée “Koom Lakré” leur est dédiée. A Bazoulé, l’animal qui effraie ailleurs est devenu le totem sacré du village, un protecteur. Les crocodiles sont représentés comme l’âme des ancêtres. S’ils meurent, ils sont enterrés et bénéficient des funérailles, comme si c’était des êtres humains . 

En réponse à cette proposition, la condition de participation a d’abord été rappelée à tous : le mérite sur la base de la moyenne du second trimestre. Après, nous avons fait comprendre aux filleuls que la réalisation de cette excursion est liée à la disponibilité des ressources financières. Et enfin, qu’au regard de l’émulation que cette activité produit, l’association avec l’accompagnement des parrains/ marraines s’efforcent de la réaliser chaque année.

Par ailleurs, Fidèle, KABORE et Alimata ZANGRE ont dit leur souhait de bénéficier d’un soutien alimentaire par leur inscription à la cantine scolaire de l’établissement. Sonia KABORE, quant à elle, souhaite prendre part aux cours de soutien organisés par certains enseignants de son établissement.

Enfin, il nous a été rapporté que Loubabatou OUEDRAOGO a réussi à un concours et a été déplacée à Ouagadougou pour prendre part à une session de formation entrant dans le cadre de l’exécution de ses futures missions. Aucune information n’est disponible ni sur la structure, ni sur la filière de formation, encore moins le domaine d’action de la structure. Il semblerait qu’elle aurait, après son admission, payer des frais pour la formation. Ses parents nous ont confié qu’ils avaient confiance en la structure et connaissaient d’ailleurs un des membres de la structure. Mais nous, nous doutons fortement de la crédibilité de ladite structure.

Après épuisement de l’ordre du jour, la séance a été levée à 11 heures.